Les secondes C participent au Prix Bayeux des correspondants de guerre

Lundi 4 octobre, les élèves de Seconde C, accompagnés de leur enseignante d’Histoire Géographie-EMC, Madame Vallée et des professeurs documentalistes, Mesdames Ditsouga et Desdevises, ont pris part au prix Région Normandie des lycéens et apprentis du prix Bayeux des correspondants de guerre. Cette participation s’inscrit dans le cadre de l’Enseignement Moral et Civique. Ils se se sont rendus à cette occasion au Pôle Agglo de Saint-Lô où ils ont retrouvé d’autres élèves du Centre-Manche : le lycée Le Verrier de Saint-Lô, le lycée Sivard de Beaulieu de Carentan, le lycée agricole de Montebourg et la MFR de Saint-Sauveur Lendelin.

Présentation de cet évènement par les élèves

Après la diffusion des reportages, tous les lycéens ont été invités à voter pour leur film préféré

Nous avons d’abord visionné dix reportages réalisés de septembre 2020 à avril 2021 sur la guerre ou des violences dans différents pays : Turquie, Haut-Karabakh, Mozambique, Syrie, Ukraine, frontière France-Italie, Yémen, Éthiopie, Biélorussie.
Les reportages sont très courts (quelques minutes) et nous avions peu de temps pour les évaluer. Nous les avons notés sur 20 selon différents critères : intérêt du reportage, cohérence, qualité technique, émotion suscitée.

Nous avons été émus par ce physiothérapeute syrien de 75 ans et son épouse qui soignaient gratuitement les corps et les âmes meurtris par la guerre qui dure depuis dix ans en Syrie. Ils leur apportaient du réconfort à la fois physique par des massages mais aussi moral en dialoguant avec eux.

D’autres reportages nous ont choqués, notamment celui qui s’intitulait « Les tireurs d’élite au Yémen » dans lequel des enfants sont tués par des « snipers ».

Des faits de violence en Europe, tout près de chez nous, nous ont particulièrement touchés : des manifestants réprimés en Biélorussie, des migrants en mer refoulés de Grèce, des familles de migrants qui, après avoir traversé les Alpes dans la neige pour passer la frontière, sont renvoyées.

Edouard Elias, photographe

Nous avons pu alors échanger avec Édouard Elias, photographe, sur son métier et ses expériences. Il a commencé à 22 ans par un premier reportage en Syrie. Il nous a expliqué qu’il fallait du temps pour photographier les gens, apprendre à les connaître et les mettre en confiance. De plus, le temps passé sur place dépend des moyens financiers versés par les médias qui l’envoient sur le terrain. Nous ne pouvions imaginer la vie d’un reporter de guerre et les risques qu’il encourt pour nous informer. Il a d’ailleurs été pris en otage pendant dix mois en Syrie. Il a insisté sur l’importance de témoigner pour garder une trace des événements.

Beaucoup d’humains dans différents pays sont victimes de violence à cause des guerres, du manque de liberté, de la pauvreté...
Le prix Bayeux nous a permis de comprendre l’importance du rôle des reporters qui nous font réfléchir et nous ouvrent les yeux sur le monde.

Voir en ligne : Reportage qui a remporté le 1er Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis. Catégorie TV

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